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L’uvéite
 
C'est une inflammation de l’uvée, la partie vasculaire de l’oeil: iris, corps ciliaires et choroide. Elle peut être d'origine traumatique ou secondaire à une infection bactérienne (principalement leptospirose). Des mécanismes immunitaires peuvent favoriser des récidives sous forme de crises à l'origine de complications. Surveillance attentive, traitement médical voire prise en charge chirurgicale peuvent permettre d'enrayer l'évolution afin de limiter les conséquences sur la vision.
La vision du cheval

 

L’anatomie externe et les structures internes de l’œil du cheval expliquent que sa vision soit très différente de la nôtre. On retrouve cependant, comme chez tous les mammifères, des organes et des tissus communs dont le fonctionnement est identique.

Vétérinaire équin en ophtalmologie 
Dr. Jean-Philipe Germain 

 

Pour regarder l'interview de ce vétérinaire. 

LES EVOLUTIONS DANS L'OPHTALMOLOGIE EQUINE

Les maladies. Les soins. Les nouvelles technologies.
 
 
L 'ulcère cornéen
 
C’est une perte de substance de la cornée. Il peut être plus ou moins étendu et profond. Le test à la fluorescéine, colorant qui se fixe sur les zones d'érosion, permet de diagnostiquer l'ulcère cornéen. Le traitement médical a pour objectif de favoriser la cicatrisation tout en limitant les surinfections. Quand l'ulcère est étendu ou profond, un traitement chirurgical (greffe ou prothèse) est nécessaire.

La vision du cheval est très différente de la nôtre. Le cheval est plus réceptif aux mouvements, il est doté d'une vision nocturne très performante et d'une pupille horizontale qui accroît la largeur de son champ visuel. Il peut donc voir les dangers de très loin. Le cheval perçoit beaucoup plus de choses que son cavalier. Il possède un champ de vision extrêmement large grâce à la position latérale de ses globes oculaires, situés de part et d'autre de la tête. Il possède également une vision dichromate (qui ne voit que deux des trois couleurs fondamentales). De plus ses yeux sont extrêmement fragiles, ils sont exposés à de nombreuses infections et maladies, plus ou moins graves. Parmi les maladies oculaires, l'uvéite (inflammation de l'uvée, tunique vasculaire de l'œil) est la plus courante. Si elle n'est pas prise en charge assez tôt, elle peut être suivie de complications, qui peuvent entrainer une perte de la vue. Les soins consistent à réduire l’inflammation par traitement médicamenteux voire par chirurgie si les symptômes s’aggravent. La cornée, très sensible, peut être atteinte d'ulcères. Cette maladie, elle aussi très fréquente, peut s'avérer grave si l'érosion est étendue ou profonde. Le traitement consiste, dans un premier temps, à éliminer les agents infectieux et si les structures sont atteintes trop profondément à les remplacer par une greffe ou une prothèse.

Ces nouvelles techniques ont été développées dans la dernière décennie afin de répondre aux besoins de la médecine vétérinaire d'aujourd'hui.

 

Comment l'ophtalmologie équine s'est-elle développée ces dernières années ?

 

Dans un premier temps, nous aborderons la vision du cheval puis nous étudierons quelques maladies affectant sa vision. Pour chaque maladie nous nous intéresserons aux différents traitements et aux nouvelles technologies amenant à la guérison de celles-ci.

L'opthalmologie

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